1925 : Né le 2 octobre à Vérissey (71)
Issu d’une famille de dix enfants dont il est le deuxième
Ecole communale
1936 : Entrée au Petit Séminaire de Rimont
Grand Séminaire d’Autun
1952 : Ordonné prêtre
1952 : Vicaire à Louhans
prêtre au Miroir puis à Frontenaud
1970 : Curé de Beaurepaire et Saillenard
1990 : En plus, Savigny-en-Revermont
1996 : Maladie grave
1997 : Décède le 5 novembre
Ensemble, nous disons adieu à celui qui fut notre pasteur et notre ami…
Le pasteur et l’ami qui a participé à nos joies et à nos peines… qui, pendant 27 ans a partagé nos moments de fête, comme il a partagé nos chagrins. Lequel d’entre nous n’a pas le souvenir de l’un de ces moments où, par la grâce de sa parole, on sentait vivre l’esprit d’un disparu, son caractère, sa personnalité.
S’il savait si bien parler de nos morts, en réconfortant leurs familles et leurs amis, c’est qu’il laissait parler son cœur. Sa porte était toujours grande ouverte à celui qui désirait le rencontrer et son oreille attentive à toute demande. Tout en tirant sur sa pipe, il écoutait avec les yeux et le cœur, et même s’il se taisait, on se sentait compris. »
Mot des paroissiens de Beaurepaire, Saillenard, Savigny-en-Revermont à l’occasion de ses obsèques
«Pudique et silencieux, Paul Voiret n’a pas livré volontiers le secret de son attachement au Christ. Il est entré dans le ministère en 1950 avec une grande joie et beaucoup de dynamisme. Il a été l’homme de la Parole de Dieu, simple et adaptée aux personnes qu’il rencontrait.
Bressan lui-même, Paul Voiret a exercé la totalité de son ministère dans ce pays qu’il aimait, auquel il était profondément attaché et dont il connaissait la mentalité. Il se voulait proche de tous et mettait son honneur à connaître, comme le bon pasteur, ceux et celles auxquels l’Eglise l’avait envoyé. A la suite de Paul, l’apôtre, il aura souffert de voir la pesanteur de la pâte humaine et les difficultés de l’évangélisation dans un monde en mutation.
Paul Voiret se voyait invité à tenir bon dans l’obscurité des jours, fidèle à son Seigneur. Plus encore, il se voyait invité à une joie spirituelle, la joie des béatitudes que l’homme livré à ses seules capacités ne peut atteindre. Il savait par expérience que la mise en œuvre des Béatitudes est un combat quotidien. Il voulait que ses paroissiens prennent conscience de la grandeur de leur condition chrétienne. Nous devons voir là le sens profond de son engagement. »
Extrait de l’homélie du père Georges Auduc lors de ses obsèques