1918 : Année de sa naissance
1945 : Ordonné prêtre à Viviers
Après deux années de ministère sacerdotal en Ardèche, il rejoint l’équipe missionnaire du Père Ughetto dans le Mâconnais
Après deux ans passés à la paroisse Sainte-Bernadette à la Brierette à Digoin, il était appelé à prendre en charge les paroisses de Vitry-sur-Loire et de Lesmes
1980 : Décède
Homme d’esprit, son visage même en était le signe. Ses yeux pétillaient de malice lorsqu’il s’apprêtait à raconter une bonne histoire. Son sourire, jamais moqueur, accompagnait admirablement ses traits d’esprit, imprévus, mais toujours à propos. Par quelques réparties pleines d’humour il savait détendre l’atmosphère d’une conversation. On aimait à lire ses articles dans le « Mois Paroissial » du secteur de Bourbon-Lancy, il maniait merveilleusement la parabole, talent rare à notre époque.
Homme d’esprit, le Père Vallat était aussi un homme de cœur. Sa charité était grande, même s’il la voulait fort discrète, et elle s’exerçait dans les petits détails de la vie quotidienne.
On ne compte pas les services rendus aux confrères, aux paroissiens. Sa voiture était rarement vide quand il venait à Bourbon, il y avait toujours une place pour ceux qui n’auraient pu se déplacer autrement. Au terme de ses cours de catéchisme à l’aumônerie du C.E.S. de Bourbon, il y avait d’ordinaire le temps réservé pour les commissions confiées.
Le Père Vallat fut un homme de foi. Pondéré, soucieux de rester fidèle à la doctrine traditionnelle de l’Église, il était prudent à l’égard des innovations, mais ouvert à tout ce qui lui paraissait utile à l’évangélisation. Cette foi solide, il l’exprimait dans la prière, qui avait une grande place dans sa vie. Il avait à l’égard de la Sainte Vierge une piété filiale, comme en témoigne l’article qu’il rédigeait dans le « Mois Paroissial » du mois d’octobre 1979 à propos du chapelet. Il écrivait : « Ainsi au fil des dizaines de mon chapelet, sans tout comprendre pleinement, à travers ces tranches de pur Évangile que l’on a baptisées « Mystères du Rosaire » j’écoute Dieu me parler au cœur, j’entends cette voix qui me presse d’offrir mes joies comme on offre un cadeau, de présenter mes peines comme on raconte ses chagrins et de comprendre que ce sont là les petits pas qui m’achemineront un jour vers la gloire dans le ciel »
Église d’Autun – Jean Girard