A Brancion, il a mis en place, dans le cadre de l’Association Revermont, des retraites pour adultes, puis pour enfants.

Ses amis ont témoigné, retenant trois traits du Père Tiger :

Joseph, durant ces six ans et demi, tu auras été pour moi un ami fidèle, notamment dans les moments plus difficiles de mon ministère ici. Quel trio nous avons formé avec le Père Angélico… Ne devions-nous pas nous retrouver mardi prochain pour fêter ton anniversaire puisque hier tu aurais eu 79 ans ? Du fond du cœur, Joseph, je te dis merci. Je sais que tu n’es pas loin : tu es à l’étage supérieur quand je reste encore au rez-de-chaussée. Nous ferons tout pour que ça communique encore. Je compte sur toi.

Le second trait, c’est ton humilité, ta discrétion, ton effacement. Ton livre : « Le Royaume sans frontière », s’ouvre sur la parabole du petit enfant, d’où l’Evangile choisi pour tes obsèques. Comme ton saint Patron, tu as été petit, tout petit devant les hommes et devant Dieu. Alors se vérifie pour toi aujourd’hui l’une de tes lignes : « Nous n’entrerons chez Dieu que devenus petits ».

Enfin j’ai trouvé chez toi un amour fort de l’Eglise de Vatican II, tenant dans ta vie de prêtre les deux bouts de la chaîne : fidélité à la prière, à la vie intérieure nourrie par une belle recherche intellectuelle et en même temps un pasteur envoyé aux hommes d’aujourd’hui tels qu’ils sont…

Joseph, je crois en avoir dit assez… Au-delà je pourrais t’agacer… Je continuerai plus tard quand Dieu viendra frapper aussi à ma porte. Bonne route en paradis.

Eglise d’Autun