1919 : Né le 21 avril à Aluze
Etudes secondaires à Rimont puis au Grand Séminaire d’Autun
1939 : Mobilisé, Il est fait prisonnier et reste cinq ans en Allemagne
1945 : Revient à Autun
1949 : Ordonné prêtre le 2 avril
1949 : Vicaire à la communauté de Lugny
1982 : Affecté à l’équipe de Saint-Gengoux-le-National
1994 : Déchargé de ses fonctions au secteur tout en restant aumônier des Bénédictines de la Compassion à Savigny-sur-Grosne
2005 : Décède le 26 mars à Autun
Son enfance et son adolescence se sont déroulées dans un cadre rural. La seconde guerre mondiale a percuté de face cet univers paisible.
Passé du séminaire sous les drapeaux en 1939, Germain sera fait prisonnier à quelques encablures de la maison familiale et restera cinq ans en Allemagne. Il va découvrir là une solide camaraderie avec des jeunes de la banlieue parisienne. Affecté comme électricien dans une usine, il acquiert des compétences techniques qui lui serviront toute sa vie.
Il revient à Autun en 1945 et rejoint dès 1949 la communauté de Lugny en Mâconnais. Sous la houlette du Père Robert, il s’initie au ministère. Il restera trente-trois ans à ce poste et saura, au fil du temps, accueillir avec sagesse des évolutions que l’avant-Concile, le Concile et ses suites rendent plus tangibles.
Germain est un homme de Dieu, un homme de foi centré sur l’essentiel. Selon les termes d’un de ses amis, on le considère alors comme le « mentor » de la communauté. Il ne craint pas de donner son avis. Il réfléchit et quand il manifeste son accord, son oui est un oui évangélique, vrai et solide.
Germain ne manque pas d’humour, il est taquin, enjoué et ses joutes verbales ne font peur à personne. Cela dit, elles aident à réfléchir ; indifférent aux modes, centré sur l’essentiel, Germain sait accueillir les personnes. Beaucoup se souviennent de son écoute. Tous savent à quel point il porte son attention à ceux et celles qui ne partagent pas sa foi.
Cette ouverture de cœur, Germain la manifeste à l’égard de la jeune communauté des Bénédictines de la Compassion, d’abord à Azé, ensuite à Savigny-sur-Grosne.
En 1982, il quitte le Mâconnais pour Saint Gengoux-le-National. Dès 1994, il se fixe à Savigny. A la mesure de ses forces, cet homme simple et bon se met au service des paroissiens, il reçoit, confesse avec une bienveillance que tous apprécient. Confrère aimable, il s’intéresse à ce que disent et font les prêtres qu’il rencontre, notamment les jeunes.
Eglise d’Autun – Père Georges Auduc
Par son écoute et son discernement, sa rigueur, il nous a ouvert un chemin : chemin de vie de foi, chemin de vie en Eglise, chemin sur lequel il nous a engagés à porter le témoignage chrétien.
Témoignage d’anciens paroissiens