RIFFAUT Jean-Pierre

1941 : Né le 20 avril à Verdun-sur-le-Doubs

1968 : Ordonné prêtre le 30 juin à Paray-le-Monial par le père Le Bourgeois. Prêtre stagiaire aumônerie scolaire à Montceau

1972 : 9 mois à Bourbon-Lancy avec le père Girard

1973 : Aumônier scolaire à Autun rue de l’Arquebuse

1978 : Fidei donum au Tchad dans la capitale N’Djamena et aussi dans le sud du pays à Sarh

1980 : Période de repos d’un an

1981 : Curé de la paroisse Saint-Eugène du Creusot

1989 :  Curé de la paroisse Saint-Henri du Creusot

1994 : Curé de la paroisse de Saint-Rémy

1998 : Curé de la paroisse de Champforgeuil

1999 : Curé de la paroisse Sanvignes- Perrecy –Ciry-le-Noble

2006 : Curé de la paroisse Saint-Martin des Trois Croix (Chagny) au doyenné du Chalonnais Ouest

2013 : Curé de la paroisse Saint-Marcel (Saint-Marcel) au doyenné du Chalonnais Est

2016 : Confirmé pour une durée de 3 ans, dans sa charge de curé de la paroisse de Saint-Marcel au doyenné du Chalonnais Est

2019 : Entre dans la période de la retraite à partir du 30 juin. Il résidera à Chalon-sur-Saône et pourra rendre service aux paroisses du doyenné de Chalon

Enfant, adolescent et adulte j’ai toujours été sensible aux témoins. Durant ma formation, ils ont été nombreux de tous âges et tous milieux.

Mes maîtres du grand séminaire restent les plus influents. Ils m’ont donné des acquis et des repères. Ces derniers n’ont pas changé malgré les circonstances et les changements de cap de mon Eglise. Pourquoi est-elle revenue au passé ? Alors que le concile Vatican II semblait tellement prometteur pour le monde. Elle devenait levain dans la pâte humaine, elle était lumière.

Elle ne revendiquait plus la première place. Elle voulait être comme son Seigneur, humble, pauvre, généreuse. Elle voulait marcher avec eux sur les routes humaines.

Ce sont les mouvements d’Action Catholique qui m’ont permis de vivre cette spiritualité du grand large. Deux livres m’ont à jamais marqué : « Au cœur des masses » de J. Loew et « Les carnets de route d’un missionnaire » de J. Ploussard.

Enfin je dirai que la relecture de la pastorale ordinaire baptême, mariage, caté, enterrements m’a permis d’aborder toute rencontre avec les gens comme un temps de « grâce » et je pense à cette parole de Jésus : « Père, je te rends grâce, ce que tu as caché aux sages et aux habiles, Toi tu l’as fait connaître aux touts petits. »

Cela m’a aidé pour faire une Eglise de coresponsables, ce qui est essentiel pour aujourd’hui ! Mais le veut-on encore ? Ce repli sur soi identitaire ne me plait pas beaucoup. Mais il faut faire avec, dommage.

Nous sommes loin du souffle de la fin du concile quand il voulait rejoindre toute notre humanité tellement diversifiée et porteuse elle aussi d’espérance.

Mon Dieu que nous sommes loin de la première Pentecôte.

Heureusement « Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toute chose. »

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