RICHET Paul

1921 : Né le 3 octobre à Digoin

Etudes de philosophie et de théologie au Grand Séminaire d’Autun.

1944 : Ordonné prêtre le 23 juillet

1944 : Vicaire à Saint-Vincent de Chalon et étudiant à Rome (licencié en théologie)

1948 : Professeur à St-Hugues de Semur-en-Brionnais où il enseigne le latin et le grec

1960 : Professeur à Rimont

1961 : A 40 ans, il achève une licence de lettres classiques à la Faculté de Dijon

1966 : Professeur à Saint-Lazare d’Autun

1984 : Prêtre auxiliaire à la paroisse de la Basilique à Paray-le-Monial

1996 : Décède le 3 avril à Paray-le-Monial

Paul Richet est né à Digoin en 1921. Son père était médecin. Ce dernier, mort très jeune, laisse trois garçons à la charge de son épouse. Paul fait ses études secondaires au petit séminaire St-Hugues de Paray, où il rencontre Urbain Rob qui sera jusqu’au bout pour lui un ami précieux. Après le lycée, Paul fait ses études de philosophie et de théologie au grand séminaire d’Autun. Il participe aux Chantiers de Jeunesse : pendant près d’un an, dans les forêts du Bugey, ce sera une vie rude, loin des études. Ordonné prêtre après la guerre, en 1944, il poursuit ses études à Rome. Licencié en théologie, il est d’abord vicaire à la cathédrale St-Vincent de Chalon. Ensuite, au petit séminaire de Semur-en-Brionnais, il enseigne le latin et le grec. Puis on a besoin de lui au séminaire de Rimont. On lui demande d’achever une licence de lettres classiques, ce qu’il fait, à 40 ans, à la Faculté de Dijon où il rencontre le Père André Fort, lui-même étudiant à la Faculté des Sciences. Puis l’évêque d’Autun nomme le Père Richet à l’institution St-Lazare d’Autun où il achève en 1984 sa longue carrière d’enseignant.

A St-Lazare, en tant que prêtre et enseignant, même si un fond d’anxiété qui était en lui l’amenait à rejeter toute idée de responsabilités plus importantes, il savait mettre ses qualités d’intelligence au service de ses élèves, sans jamais les écraser, saisissant au bon moment l’occasion de pimenter d’une pointe d’humour les propos les plus sérieux. Chaque semaine, de petits groupes se réunissaient chez lui pour participer à une catéchèse active, notamment en matière d’Ecriture Sainte. Enfin le P. Richet prenait volontiers sur son temps de congé pour aider tel ou tel confrère chargé de paroisses. Quand arriva l’année 1984, c’était, obligatoirement, l’heure de la retraite, en tant que professeur. Paul Richet revint dans sa bonne ville de Paray. « Ici, confiait-il dernièrement à la revue des Anciens de St-Lazare, on n’est pas isolé, on trouve toujours quelque chose à faire, quelqu’un à rencontrer….. Il est agréable pour un prêtre de vivre à Paray ».

A Paray, Paul Richet retrouve Urbain Rob. Il est nommé vicaire puis prêtre auxiliaire de la paroisse de la Basilique. Les Parodiens peuvent témoigner à quel point il a exercé ponctuellement et fidèlement son service : messes, funérailles, visite des malades, conférences bibliques.

Quelques traits de sa personnalité ont été un signe d’Evangile parmi les parodiens. Fidélité à l’Eglise : le P. Richet a toujours tenu à préciser et éclairer, dans la lumière de la foi, les changements intervenus depuis le Concile. Fidélité aux personnes : les anciens amis, les malades, les personnes âgées qu’il visitait régulièrement peuvent témoigner de sa délicatesse. Fidélité à son ministère : on pouvait compter sur le P. Richet, si ponctuel, si attentif. Sa grande culture, classique, théologique et biblique, son humour ont apporté beaucoup à l’occasion des homélies, des conférences, des rencontres familières.

Mais tout cela s’est fait avec une remarquable discrétion. Le P. Richet n’aimait pas le tapage, rappelant souvent l’adage : « Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit ». Il a voulu être, à Paray, un humble serviteur, fidèle en de petites choses….

Eglise d’Autun – D’après les interventions de B. Veaux et de P. Bernard

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