RENARD Jacques

1934 : Né le 29 mars à Roanne

Etudes au Petit Séminaire de Semur puis au Grand Séminaire d’Autun

1959 : Ordonné prêtre le 29 juin à Autun

1959 : Vicaire à Louhans

1962 : Vicaire à Chagny

1963 : Vicaire à Saint-Marcel

1965 : Vicaire à Iguerande

1966 : Curé de Céron et Bourg-le-Comte

1983 : Curé de Chambilly

1992 : En repos dans le diocèse de Digne

1995 : Décède le 18 août à Digne

Jacques Renard est né le 29 mars 1934 à Roanne. Il a vécu toute son enfance au village d’Iguerande. Son père et son grand-père avaient une entreprise de battage, sa mère faisait des travaux ménagers ou de couture à domicile.

Très tôt il a connu l’épreuve de la maladie (une opération de la hanche) et du deuil : une petite sœur âgée d’un mois, son frère Louis, grand militant de la JAC, plus jeune que lui de trois ans, décédé accidentellement pendant la guerre d’Algérie alors qu’il venait en permission chez lui, en 1958. Le décès de son frère entraîne celui de son père qui meurt de chagrin en décembre 1960. Son grand-père meurt la même année.

Jacques fait ses études au petit séminaire de Semur puis au grand séminaire d’Autun. Exempté du service militaire pour raison de santé, il reçoit l’ordination sacerdotale des mains de Mgr Lebrun le 29 juin 1959 en la cathédrale d’Autun. Sur son faire-part d’ordination, il avait écrit : « Pour la gloire de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » – son programme de vie sacerdotale qu’il allait accomplir, malgré une nature timide et une petite santé avec foi et zèle apostolique.

Il exerce son ministère successivement comme vicaire à Louhans, puis à Chagny, enfin à Saint-Marcel où il travaille beaucoup auprès des jeunes dans les colonies de vacances. Sa santé le ramène pour un an à Iguerande où il s’efforce d’aider son curé. Puis en 1966 il reçoit la charge de curé pour les paroisses de Céron et Bourg-le-Comte. Avec sa maman qu’il a prise avec lui il reste 26 ans au service de ces paroisses auxquelles s’ajoute en 1983 le village de Chambilly.

Il se dépense sans compter pour ses paroissiens, soucieux d’utiliser du matériel moderne pour la catéchèse, parcourant de nombreux kilomètres pour son ministère. On le nomme responsable diocésain des Aides aux prêtres : là encore il n’hésite pas devant les déplacements nécessités par les réunions. Très lié au Renouveau charismatique, il y trouve – ainsi que dans les Foyers de Charité où il effectue plusieurs retraites – une aide pour sa vie spirituelle.

Il aimait accueillir chez lui les séminaristes de Paray. Il a soigné sa vieille maman jusqu’à l’épuisement de ses forces. En 1990 il est très affecté par la mort accidentelle de sa tante.
L’ayant connu quand j’étais curé de Marcigny, je lui ai proposé de venir passer un moment au soleil de Provence. Arrivé à Riez le 6 janvier 1992, il a la douleur de perdre sa maman le 23 du même mois. Grâce à la bienveillance de Mgr Pontier, il se fixe à Riez où il assure permanences, confessions et messes à Quison. Plus tard, résidant à Puimoisson, il célèbre la messe à la Fondation Arnaud. Les ennuis de santé s’aggravant, il se retire à la Maison Saint-Vincent de Digne, continuant de venir par ses propres moyens à Villeneuve où il célébrait encore le 15 août. Que la Vierge Marie qu’il a tant aimée l’accueille près de son Fils pour le bonheur sans fin !…

Eglise d’Autun – Père Yves le Floch lors de la messe célébrée par Mgr Pontier évêque de Digne le 21 août en la chapelle de la Sainte-Enfance

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