1919 : Né le 6 juillet au Creusot
1951 : Ordonné prêtre le 10 mars
1951 : Vicaire à Saint-Cosme de Chalon-sur-Saône
1953 : Curé de Torpes et vicaire économe de Montjay
1958 : Curé de Joncy et vicaire économe de St-Marcelin-de-Cray et Saint-Clément-sur-Guye
1961 : Reçoit en outre la charge de Burzy et Saint-Huruge
1962 : Curé de Saint-Jean-des-Vignes
1970 : Curé de Givry et Poncey et adjoint au délégué diocésain pour la pastorale œcuménique
1973 : Responsable du secteur de Givry-Buxy
1988 : Se retire du ministère à Chalon-sur-Saône
2004 : Décède le 18 janvier à Chalon-sur-Saône
Homme de caractère, homme indépendant, Louis aimait rappeler ses origines creusotines. Au temps de sa jeunesse, il a vécu un temps de recherche, un temps où il a travaillé de ses mains. Une recherche de sens qui l’a conduit à répondre à l’appel du Christ et à devenir prêtre. Homme de caractère, au cours de la dernière guerre, il s’était engagé clairement dans le maquis, et l’association qu’il accompagnait ces derniers temps était pour lui un lieu important de vie fraternelle.
La parole de Dieu partagée ce matin est toute action de grâce. Elle met en relief la foi de l’Eglise que nous sommes, une foi qui se nourrit d’espérance. Une foi qui porte du fruit, la foi de Louis, foi dont il a été témoin auprès de tant d’hommes et de femmes. Foi qui soutient tant de nos contemporains, et que notre Eglise tente d’éveiller, de nourrir, d’accompagner.
C’est à la suite des apôtres que des hommes, hier comme aujourd’hui, laissent tout pour annoncer cette Bonne Nouvelle, que les Béatitudes nous ont rappelée à l’instant. Car Jésus nous invite à chercher ce bonheur qu’il indique comme un signe, comme une trace de Dieu. Pour lui, être heureux est comme un signe que l’on est sur le chemin de Dieu. Nos vies connaissent ces instants de bonheur….. jamais assez nombreux. Pour le Christ, il n’y a de bonheur que s’il est reçu, partagé, rayonné.
Mieux !… dans son Evangile, Jésus nous donne les clés de ce bonheur. La simplicité de cœur, la douceur, la recherche de la justice, de la paix, le pardon….. Il ne nous parle pas d’un bonheur bien tranquille. Suivre ses pas, c’est se risquer à aller à contre-courant, c’est ne pas avoir peur des critiques, du jugement des autres. Le prêtre, comme beaucoup d’autres, n’est pas exempt de tout cela.
Louis avait choisi cette belle page des Béatitudes, peut-être comme pour nous dire la conviction qui était la sienne. Maintenant il connaît ce bonheur de Dieu, qu’il a cherché parmi nous, qu’il a annoncé avec foi, qu’il a espéré de tout son cœur.
Nous continuons notre route humaine, dans l’attente de ce bonheur, qui manque à tant de nos contemporains. Notre présence ce matin est un engagement qui nous est proposé à essayer de le faire grandir en nous et là où Dieu nous a envoyés. Amen !
Eglise d’Autun – Dominique Oudot