LAURAIN Bernard

1921 : Né le 16 novembre à Autun

Etudes secondaires à l’Institution Saint-Lazare à Autun

1945 : Ordonné prêtre le 17 mars

1945 : Vicaire à Saint-Charles du Creusot

1946 : Professeur à La Colombière à Chalon-sur-Saône

1948 : Professeur à Saint-Lazare à Autun

1960 : Curé de Tavernay et vicaire économe de Sommant

1965 : Curé de Sennecé-lès-Mâcon et vicaire économe de Sancé

1974 : Déchargé de Sennecé-lès-Mâcon

Reste à Ozanam

2018 : Décède à l’âge de 97 ans

Décès du père Bernard Laurain

Le père Bernard Laurain est décédé le mardi 12 mars 2018 dans sa 97e année. Ses obsèques religieuses ont été célébrées en l’église de Laizé le vendredi 16 mars 2018 à 16 heures. L’inhumation a eu lieu au cimetière de Laizé. Sa famille ainsi que des représentants du diocèse d’Autun assistaient aux funérailles.

Bernard Laurain : 1921-2018

Le père Bernard Laurain est né à Autun en 1921.
Il fait ses études secondaires à l’institution Saint-Lazare à Autun puis au Grand séminaire. Ordonné prêtre le 17 mars 1945.
Son ministère de prêtre se passera dans l’enseignement comme professeur de mathématiques mais également comme curé de paroisse. Il a enseigné à la Colombière à Chalon-sur-Saône et 12 ans à Saint-Lazare à Autun.
En 1960, il devient curé de Tavernay et de Sommant. C’est en 1965 qu’il rejoint le Mâconnais : nommé curé de Sennecé-les-Mâcon et de Sancé : il y a plus de 60 ans, ce sont des petites communes et il se trouve quelque peu désœuvré. Il reprend un travail d’enseignant à Lyon et au lycée Ozanam-Notre-Dame, tout en assurant sa mission de curé. Suite à un problème de santé, il est déchargé des paroisses en 1974 mais continue sa tâche de professeur.
Il s’installe dans une petite maison à Blany. C’est là que j’ai rencontré le père Laurain dans les dernières années de sa vie. C’était un homme cultivé, qui aimait travailler intellectuellement la Bible, aimait la langue latine, grecque, il avait commencé à apprendre la langue Russe. Comme il n’avait plus de ministère en paroisse, il célébrait la messe dans une pièce de sa maison transformée en chapelle et priait les psaumes.
Je retiens aussi son caractère indépendant pas toujours facile à vivre, avec des propos parfois déroutants, teintés d’humour et avec un sourire malicieux.
En 2013, le décès de Madeleine à son service depuis des années, le laisse dans une plus grande solitude, refusant les services possibles d’aide à la personne.
Durant cette période, quelques visites d’anciens élèves ou de professeurs et amis mais surtout présence de Roger qui a veillé sur lui durant 7 années: faisant ses courses chaque semaine, prenant soin de sa santé « l’homme de confiance » qu’il appelait dans les moments difficiles… devenu le référent pour l’EPAD à Cluny où il a connu la souffrance morale et physique de devenir dépendant. Merci de cet accompagnement et de cette présence jusqu’au dernier jour.
15 jours avant son décès, je l’ai rencontré très affaibli mais conscient. Nous avons pu prier ensemble…un Notre Père balbutié, un je vous salue Marie qu’il a prononcé plus distinctement et il a poursuivi par une litanie des Saints qu’il connaissait par cœur…dans cette litanie, Saint Bernard qu’il fêtait tous les ans.
Dans ce moment de célébration, nous confions Bernard à Celui qui l’a appelé à être prêtre, durant presque 73 ans, le lendemain de ma visite c’était l’anniversaire de son ordination.

Marcel Vouillon

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