Ce qui a été pour moi le moteur de toute ma vie sacerdotale, c’est cette intimité avec « mon Jésus d’amour » toujours présente et qui n’a jamais connu d’interruption. La rencontre de Jésus à travers la souffrance vécue en raison d’une maladie de dégénérescence (dont je fus guéri vers l’âge de vingt ans, à la grande surprise des médecins) m’a ouvert à une très grande sollicitude et à une compassion pleine de tendresse pour les souffrants, et m’a permis d’acquérir une solide compréhension de notre humanité. Cela est d’une très grande richesse dans mon ministère, car je puis, par le biais de la sainte Eucharistie et le sacrement de la réconciliation, donner et redonner à toutes ces âmes qui me sont confiées, un nouveau souffle de courage, d’espoir, de joie, baigné dans l’amour du Sacré-Cœur de Jésus. C’est la grande joie de ma vie sacerdotale.

J’ai confiance et je crois en la mission de l’Église, au cœur de notre monde assoiffé d’amour et d’espérance.

Bien sûr, le bienheureux Jean-Paul II et la bienheureuse Teresa de Calcutta ont été des témoins qui m’ont profondément touché, ont nourri ma spiritualité et transformé mon regard sur la mission du prêtre aujourd’hui.

L’Évangile de saint Jean, – particulièrement les chapitres 13-14-15-16 – a profondément marqué ma vie sacerdotale et en demeure le fondement important.

La vie du prêtre diocésain doit avoir la prière et l’Eucharistie comme pierre angulaire. Bien entendu, le soutien fraternel des frères prêtres est indispensable.

Notre Église diocésaine devra sans cesse demeurer sous la mouvance de l’Esprit Saint, afin de répondre aux impératifs de la mission d’évangélisation au cœur de notre monde.