1977 : Né à Chalon-sur-Saône le 30 avril, troisième d’une famille de quatre enfants
Toute son enfance et sa jeunesse se passent à Buxy
Après le collège à Givry lycée professionnel du Bâtiment à Chalon pour y apprendre le métier de plombier-chauffagiste et y obtenir un BEP
Enchaîne ensuite sur un bac en commerce à la Colombière à Chalon et commence un BTS.
Sa foi et sa vocation murissent grâce à des rencontres :
– Sa grand-mère Jeanine, qui avait une façon toute à elle de le faire prier quand il était petit, chez elle
C’était cette prière incarnée qui a donné à Jésus pour lui, le visage d’un vrai ami
– Le père Philibert, curé de Buxy à ce moment-là, a su lui faire confiance très tôt. Il a accueilli sa vocation et l’a aidé à prendre le temps de discerner.
S’il est un père dans la foi, il est aussi un ami
1998 : Entre au séminaire du Prado à Lyon
2000 : Service militaire au Valdahon et prend encore plus conscience de la pauvreté
et de la misère des jeunes de son âge
2004 : Ordonné diacre à Montceau-les-Mines
2005 : Le 26 juin, ordonné prêtre par Mgr Séguy à la cathédrale d’Autun
2005 : Envoyé à la paroisse St-Pierre à Louhans
2008 : Rejoint la paroisse de l’Epiphanie au Creusot
2015 : Vicaire de la paroisse Saint-Etienne (Mâcon) au doyenné de Mâcon
2019 : Nommé curé de la paroisse du Sacré-Cœur en Val d’Or (Paray-le-Monial) au doyenné du Charolais
2023 : Nommé doyen du Charolais
A mon âge, là où j’en suis, ce qui me semble important pour la vie d’un prêtre diocésain aujourd’hui c’est qu’il soit heureux avec d’autres. Je le décline en quelques points.
Nous sommes envoyés dans des paroisses de plus en plus grandes ou peuplées, et il nous est demandé de plus en plus de compétences que nous n’avons pas tous (notamment en gestion de tout ce qui est matériel et financier). Nous n’avons pas tous non plus la capacité d’accompagner les souffrances des gens (ou du moins, nous avons nos limites).
Pour ne pas se noyer, je crois important de jouer la carte de la complémentarité. Cela suppose un travail en équipe sur une paroisse ou un doyenné, et une vraie confiance dans le frère qui saura faire ce que je ne fais pas.
Cela fait grandir vraiment en humilité qui est une qualité que j’espère avoir et entretenir le plus longtemps. Pour moi aujourd’hui, si le travail en équipe est important, c’est capital aussi de pouvoir être indépendant dans l’organisation de la vie de tous les jours. Je crois important également d’avoir des amis sur qui l’on peut compter et qui peuvent nous porter et nous supporter.
C’est important encore d’avoir des passe-temps ou des passions qui me font sortir des préoccupations quotidiennes et qui d’ailleurs permettent d’y revenir plus efficacement. C’est ainsi par exemple pour moi, que la moto d’une part et la passion partagée des cloches d’autre part remplissent cette fonction.
A défaut de pouvoir régler tous ces points, je crois qu’il faut se permettre de s’y épanouir, non pas comme but en soit, mais bien pour que le prêtre puisse aussi être un homme et pour que l’homme soit aussi un (bon, autant qu’il le puisse) prêtre.
Tout cela en effet, me permet d’aller comme je suis, à la rencontre de ceux qui ont besoin d’une parole et d’un acte d’Evangile. Et en les rencontrant heureux, je peux aussi leur donner l’envie d’être heureux. C’est en tout cas ce que je demande dans ma prière, et c’est aussi ce que je cherche le plus souvent à mettre en valeur dans l’Evangile.