1917 : Naissance le 2 janvier à Vonnas (Ain)
1952 : Ordonné prêtre le 29 mars
Vicaire à Notre-Dame de Montceau-les-Mines
1954 : Vicaire à Tournus
1955 : Curé de Chapaize et vicaire économe de Bray, Bissy, Chissey-lès-Mâcon
1957 : Prêtre auxiliaire du Carmel de Saint-Martin-de-Belleroche
1977 : Membre de l’équipe pastorale de Mâcon
Résidant à Saint-Vincent
1985 : Décède le 14 février à Mâcon
C’est à travers une vie volontairement humble, silencieuse, une vie volontairement pauvre (il donnait tout ce qu’il aurait pu posséder), une vie marquée habituellement par des gestes et des attitudes d’une réserve extrême, d’un timidité dont il souffrait… C’est à travers tout cela qu’Albert Farget avait choisi d’imiter le Christ, de suivre Celui qui est le Chemin vers le Père. Et la souffrance, portée sans que jamais on l’entende se plaindre, l’a encore davantage modelé sur le Christ.
Oui, Albert Farget a imité le Christ « à sa façon » « autant que la marche de chacun le lui permet », la marche d’Albert a été : silence et humilité. Je pense à ces 17 années passées au Carmel. Silence, effacement, austérité de vie et prière profonde constante… avec, en même temps, la volonté efficace d’être, dans le village et ses environs, celui qui rend service, particulièrement aux malades, aux moins favorisés, fait des visites à ceux qui souffraient et aide ; moissons, vendanges .
C’était vraiment un homme de prière, offrant tout. Y compris d’être dépendant de son entourage, tant ses forces le trahissaient ! Offrande, certainement, pour le monde, pour que le Christ Sauveur soit annoncé et accueilli.
C’est bien là imiter Jésus-Christ dans la Passion, être avec Lui en marche vers la Gloire.
Église d’Autun – Camille Biot