1932 : Né le 18 juin à Beaumont-sur-Grosne
Agriculteur à Sennecey-le-Grand avec ses parents
Rappelé en Algérie
1957 : Mariage le 16 novembre avec Aline à Sennecey
Ils adoptent deux enfants, un garçon et une fille
Ils auront sept petits-enfants
Henri devient pépiniériste avec son beau-frère
Mais surviennent des problèmes de santé, hernie discale, Henri doit changer de métier
Il travaille alors à la banque, devient très proche de ses clients
Il ouvre un petit bureau de banque
Puis il devient VRP et vend des compléments alimentaires pour le bétail. Il est heureux de retrouver le monde agricole
1986 : Henri est ordonné diacre le 16 novembre
Sa lettre de mission concerne son travail et son engagement au CCFD
Il est atteint de myélodisplasie. (La moelle osseuse ne fait plus son travail et provoque l’anémie.)
2005 : Henri décède le 25 août
Henri a eu une vie professionnelle marquée par le dialogue et le service. Il avait un sens aigu de la relation, une humilité, une faculté d’écoute qui faisaient de lui un frère beaucoup plus qu’un partenaire.
Avec Aline, son épouse, dans le cadre de l’Action Catholique Rurale, il s’était appliqué à tisser des liens entre sa vie et sa foi. Se sentant en connivence avec les peines et les espérances des hommes, il a voulu aller plus loin.
Engagé avec Aline au Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, Henri ne faisait pas la charité, mais, en esprit de charité, s’efforçait de promouvoir la justice. L’amour ne s’embarrasse pas des différences. Il s’attache à donner la vie. Il trouve sa joie à remettre l’homme debout.
Notre ancien évêque le père Le Bourgeois, a encouragé le diaconat. C’est dans ce cadre qu’Henri et Aline ont entendu l’appel et y ont répondu favorablement.
Diacre-serviteur. On peut dire qu’Henri, à cause de son parcours, était bien préparé.
En 1986, au jour anniversaire de son mariage, il était ordonné diacre.
Ses engagements ont pris sens et consistance dans l’exercice du ministère. La vie d’Henri et d’Aline n’a pas paru très différente aux yeux des voisins. Pourtant tous ont senti qu’à travers la mission reçue, l’Eglise reconnaissait le don qu’Henri avait fait de son existence. Du coup, les personnes rencontrées, les collaborateurs, les partenaires découvraient à travers le diacre qu’ils avaient du prix aux yeux du Seigneur.
Henri, il faut le souligner, a vécu le ministère à travers de grandes épreuves. Il les a partagées avec Aline qui a sur le soutenir et le dynamiser. Maladie de sa fille et sa propre maladie qui fut un chemin très dur vers le don de soi. Henri en savait l’issue. Il l’a affrontée dans la foi et la prière. Ce faisant, il est allé au bout de son service.
Eglise d’Autun – Père Georges Auduc