1967 : Né le 25 juin à Bordeaux
Père, officier de marine marchande
Mère au foyer, deux frères
1975 : Entrée au Conservatoire de Tours pour y apprendre le violon
1988 : En juin, bac Economie et Gestion au Havre
Départ de la maison sans poursuivre d’études
1988 : En juillet, professeur de musique surveillant et chargé des relations avec les parents dans une école primaire catholique pour enfants du monde du voyage à Cenon (33)
Permanent bénévole dans un centre de loisirs pour enfants déshérités à Martillac
1989 : En août, incorporation pour un an au 5e Régiment de Chasseurs de Périgueux (tireur de missiles antichars)
1990 : Ecole Internationale de Formation et d’Evangélisation à Paray-le-Monial en septembre
1991-1997 : Séminaire de Paray-le-Monial puis à Aix-en-Provence
1997-1998 : Envoyé pour un an en paroisse à Saint-Rémy-de-Provence
1997 : Le 13 décembre, ordination diaconale à l’Eglise Sainte-Marie-Madeleine de Charolles
1999 : Ordination sacerdotale à la cathédrale Saint-Lazare d’Autun le 27 juin
1999 : Vicaire à la paroisse de l’Epiphanie du Creusot le 1er septembre
2008 : Vicaire à la paroisse Saint-Pierre en Louhannais le 1er septembre
2011 : Curé de la paroisse Saint-Jean-l’Evangéliste le 16 août
2021 : Curé de la paroisse Saint-Hugues-en-Brionnais-Bords-de-Loire à Marcigny dans le doyenné du Brionnais
2021 : Nommé Doyen du Brionnais
Un projet pastoral qui me tient à cœur :
Faire des personnes âgées en maison de retraite, ayant perdu leur autonomie, des membres d’une communauté religieuse invisible mais bien réelle pour porter la pastorale paroissiale mais aussi plus largement ecclésiale.
Elles se retrouvent en ces lieux pour une forme de vie communautaire rarement choisie ; elles doivent obéir aux membres du personnel quasiment comme des enfants ; elles se retrouvent devant des personnes qui portent elles-mêmes les stigmates de leur âge, de leur handicap ou de leur maladie et ne choisissent pas avec qui elles seront à table, parfois même avec qui elles partageront leur chambre ; elles ont souvent perdu leurs biens et leurs enfants doivent en plus payer une grosse partie des frais d’hébergement et de soin. Elles ne peuvent parfois plus bouger de leur lit ou passe leur journée dans un fauteuil… Certaines d’entre elles n’ont plus que la prière et d’autres n’ont même plus cet appui. Une version plus érémitique pour personnes encore chez elle pourra certainement être aussi envisagée
Obéissance, chasteté, pauvreté, stabilité, vie crucifiée (par l’âge et la dépendance)… autant de vœux que les religieux choisissent de faire. Or, « Ma vie, dit le Christ, nul ne la prend, c’est moi qui la donne ». L’Eglise peut les regarder comme les grands actifs de la vie paroissiale grâce à leur vie offerte. Par ce biais, les vieillards deviennent parrains / marraines spirituels d’événements particuliers ou de personnes précises.