1927 : Naissance le 22 août à Torpes-Boussières (Doubs)
Etudes secondaires à la Colombière à Chalon
Grand Séminaire à Autun
1953 : Ordonné prêtre le 29 juin
1954 : Vicaire à Notre-Dame d’Autun
1957 : Vicaire à Bourbon-Lancy
1967 : Curé de Mesvres et vicaire économe de La Chapelle-sous-Uchon et Uchon
Il devient aussi vicaire économe de La Tagnière
1980 : En août, il quitte ses paroisses afin de prendre du repos
1981 : Décède subitement le 9 janvier à la Maison Saint-Antoine à Autun
Trois pôles dans son ministère : Autun, Bourbon, Mesvres.
C’est en 1954 que je l’ai accueilli comme vicaire à Notre-Dame. Il paraissait fragile de santé et cependant son dévouement fut sans repos (sauf cause de maladie). Il avait à l’église une voix chaleureuse et forte. Ses sermons étaient d’une théologie riche. En communauté, il était d’un commerce agréable, parfois taquin. Comme souvent l’harmonie surgit des contrastes : il fut un collaborateur zélé à l’aumônerie du collège Bonaparte, de l’abbé René Berthier. Tous les deux étaient suffisamment intelligents pour pratiquer l’art des concessions.
En 1957, il partit pour Bourbon-Lancy où il trouva un bon curé qui en fit son ami, le Père Louis Moreau. Ils se complétaient. Et ainsi, ils arrivèrent à bâtir la chapelle St-Denys qui permit la desserte d’un quartier excentré de la ville. A la cure, on rencontrait le frère du curé : le Chanoine Philibert Moreau, Sulpicien, ancien Supérieur du Grand Séminaire de Bayeux et promoteur de la cause de sainte Thérèse-de-l’Enfant-Jésus. Michel lui vouait une profonde affection. Tout ce monde était soigné par Mlle Louise qui, souvent, fut aidée par les parents de l’abbé Daubigney. Bourbon : 10 ans d’un ministère essoufflant qui ne fut pas sans porter de fruits.
En 1967, il arrive dans le joli village de Mesvres auquel étaient jointes les paroisses de La Chapelle-sous-Uchon, Uchon et enfin la Tagnière. C’était un vaste champ d’apostolat, fort intéressant et suffisamment diversifié pour lui permettre de donner libre cours à son zèle infatigable. Les confrères du secteur l’ont apprécié, bien que parfois ils eussent aimé plus de rigueur de sa part dans la composition et le respect des plannings. En tout cas, nombreux furent les paroissiens qui surent découvrir la flamme apostolique qui le dévorait. Ils regrettent que les dernières années de sa vie aient été embrumées par une longue et implacable maladie. Ils lui ont manifesté leur reconnaissance en venant participer à la cérémonie des funérailles qui se sont déroulées à la chapelle de la Maison St-Antoine sous la présidence de notre évêque, assisté de Mgr Gaidon, du vicaire général de Dijon et de 70 prêtres.
Église d’Autun – Jean Couette