Dès mes six ans, j’ai participé activement à la J.A.C. lors de fêtes des moissons, grâce à ma maman qui était membre de ce mouvement de Jeunesse Agricole Chrétienne.

Dès 17 ans, j’étais engagé en A.C.E. : depuis Rimont, nous prenions nos vélos les jeudis pour attraper le train qui nous conduisait de Buxy à Chalon. A Sainte-Thérèse auprès de Maurice Level, lors des « patros », j’ai accompagné mon premier club Fripounet.

Antimilitariste, j’ai réfléchi grâce à mai et juin 68. Et je suis parti en coopération au Congo-Brazzaville. J’y ai enseigné deux ans mais je me suis également engagé auprès d’enfants en clubs « Kizito-Ibalita » (A.C.E.).

Fin 1973, ordonné prêtre par Papy Armand, j’ai été envoyé comme vicaire à Charolles auprès de François Rizet et Jean Bosset.

L’A.C.E. y fut fondée, le M.R.J.C. s’est déployé ; devenu aumônier scolaire du lycée et du collège publics, nous avons inventé l’A.J.C. (la bien nommée) l’Aumônerie des Jeunes en Charollais, qui réunissait les jeunes responsables A.C.E., les jeunes du M.R.J.C., les jeunes de l’aumônerie de l’enseignement public et aussi les jeunes collégiens en privé ( Ecole Sainte-Marguerite-Marie ). Ils ont animé tant des fêtes de la musique que des Courses Terre d’Avenir (C.C.F.D.), des marches de jeunes les vendredis saints, et ont participé à de nombreux camps d’été et d’hiver.

En 1981, devenu aumônier diocésain A.C.E. pour le Monde Rural, (et toujours aumônier scolaire) je n’apparaissais qu’occasionnellement à la paroisse de Charolles, lors des fêtes et du carême : les 3 prêtres accompagnaient chaque semaine entre 30 et 40 « équipes de carême ».

Ce furent aussi les années de mise en place des permanents de Mouvements (A.C.E. et M.R.J.C.) et un gros travail de formation : week-ends « recherche foi », stage B.A.F.A., etc.

Nommé en 1990 dans le Morvan et devenu aumônier diocésain M.R.J.C., j’ai continué de travailler avec les permanents, spécialement dans l’animation. Le château du Thil était notre point de rendez-vous diocésain. Chaque été, des camps rassemblaient et formaient de nombreux jeunes ruraux à l’engagement et les accompagnaient dans leur foi.

Le Morvan a été rassemblé pour former une seule paroisse : Notre-Dame-du-Morvan fin 2000. Nous étions alors quatre prêtres en activité sur ce terrain. Moins de dix ans plus tard, avec moi ne restait que Jehan de Guélis, prêtre auxiliaire.

La paroisse a pu entrer en partenariat avec celle créée en 2009 à N’Djamena : Sainte-Félicité.

Et elle a été sensibilisée à la présence malgache des Sœurs de Notre-Dame-de-la-Salette. Je participe en effet depuis longtemps au service « Accueil Enfants – Jeunes » du sanctuaire, sous la responsabilité de l’une d’entre elles.

Depuis 2001 j’accompagne l’équipe diocésaine de Coopération missionnaire (O.P.M.). Ce service permet au diocèse de travailler ses liens avec l’Eglise universelle.