1954 : Je suis né le 9 juillet au Creusot, cinquième et dernier enfant de la fratrie. Mon père était employé à l’usine (au Creusot il n’y en avait qu’une, celle des Schneider, omniprésente dans la vie de chaque jour, de la maternité en passant par l’école la mairie, l’église, le logement, l’hôpital et même le cimetière). Nous habitions dans une cité HLM où les nombreux enfants se retrouvaient quasiment tous à l’école la semaine et au patronage de la paroisse le jeudi, les week-ends et les vacances.
1961 : De 7 à 14 ans chaque année je partais un mois en colonie de vacances à Ravilloles dans le Jura et j’en garde encore de bons souvenirs. C’est ainsi que je fus marqué par quelques prêtres qui organisaient la vie des adultes et participaient activement à l’éducation des enfants. Nous étions tous une grande famille. Puis ce fut les premières messes des jeunes et l’aumônerie scolaire. Enfin le lycée à Chalon-sur-Saône et un IUT à Lyon
1970 : À 16 ans, je devins animateur (moniteur de spéléologie) à la maison des jeunes et je participais à de nombreux camps en week-end, à Noël, Pâques et été.
1975 : Marie-Dominique devient mon épouse en juillet
Je débutais ma vie professionnelle au Creusot dans la sidérurgie, chargé de développer et de former les électriciens de la maintenance à l’électronique et à l’automatisme. Ceci me permit de côtoyer beaucoup d’acteurs dans l’entreprise dans tous les secteurs et de toutes catégories (ouvriers, techniciens et cadres)
Mon métier m’a toujours passionné tant au plan humain que technique. Plus de trente ans plus tard une grande partie de ma fonction reste encore d’être un trait d’union entre ces trois populations
Je repris des études en formation continue pour obtenir le titre d’ingénieur
2016 : En retraite
La famille
De notre union avec mon épouse naîtront cinq enfants (une fille et quatre garçons), quatre sont mariés. Nous sommes grands-parents de bientôt neuf petits-enfants. Nous habitons le charmant village de Montcenis où notre maison nous permet d’accueillir régulièrement notre famille
Le diaconat
Ma foi, vive dans ma jeunesse, somnola pendant une dizaine d’années. La rencontre avec des amis très engagés et le soutien de mon épouse me permirent de renouer des liens avec l’Eglise et le Christ. Actif dans la paroisse ainsi qu’au-près des jeunes, je fus interpellé au diaconat en 1987 par Pierre Bouthière. Nous avions alors quatre enfants dont deux en bas âge, mais au cours de l’année de discernement nous nous rendîmes vite compte que notre famille n’était pas prête à cet engagement Nous avons donc continué notre chemin dans la foi, engagés en paroisse, auprès des Scouts de France en tant que chef de groupe et dans une association familiale. Nous avons cherché à vivre notre foi en famille en participant régulièrement tous ensemble à des rassemblements ou sessions. Dix ans plus tard, je reçu un nouvel appel au diaconat lors d’une retraite
Cette fois j’étais prêt, mon épouse et mes enfants aussi.
2002 : Je fus ordonné le 23 juin avec Patrice, Christian, Jacky à Autun
2016 : Responsable du service de formation du Diocèse
Ma mission est naturellement tournée vers la famille où nous sommes impliqués avec Marie-Dominique sur notre doyenné du Creusot comme responsables de la préparation au mariage mais aussi dans l’équipe diocésaine de la pastorale familiale.
Au travail mes collègues ont accueilli le diaconat et je suis à leur écoute dans les moments difficiles ou dans leurs demandes de sacrements. Mon ministère diaconal n’est pas étranger à certaines missions d’accompagnement de collègues en difficultés qui me sont confiées.
Nous faisons également partie avec mon épouse d’une fraternité Ignacienne d’accompagnateurs (le Bon Samaritain).
Il n’est pas toujours facile pour moi d’arriver à concilier ma vie de couple et de famille nombreuse qui reste première, mon travail très prenant, et ma vie de diacre. J’essaie d’être présent dans la mesure de mes disponibilités, humble serviteur du Christ et de sa parole au sein de l’Eglise, (le plus souvent hors les murs) me rappelant toujours que le plus important n’est pas ce que l’on fait mais ce que l’on est.