doyennés et grandes paroisses
Comme tous les diocèses de France, nous avons revu notre organisation territoriale. Dans les années 1968-1970, à la demande de Monseigneur Le Bourgeois, le père Lucien Rhéty s’est livré à un travail très important de sociologie qui a donné du grain à moudre pour les années suivantes. Nous lui devons, en fait, la définition d’espaces qui correspondent aujourd’hui à nos douze doyennés. En outre, sa réflexion a permis la création de quatre zones pastorales qui ont encore vigueur en 2012. C’est en 1975 que Monseigneur Le BOURGEOIS les a instituées en les dotant chacune d’un vicaire épiscopal. En outre, il a donné mission à un seul vicaire général. A l’époque, le diocèse disposait d’un secrétaire général, fonction assurée par le Père Lucien Ray dès 1970 et qui a disparu en 1986 après son décès.
Dès le début des années 1990, Monseigneur Séguy a lancé le chantier des paroisses. Ce travail de longue haleine s’est pratiquement achevé treize ans plus tard. Il a demandé un effort de réflexion sur le terrain et s’est enrichi d’une lecture approfondie des données de l’INSEE sur les bassins de population. Avant de procéder à ce nouveau découpage l’évêque a mis au courant les élus du département. Par étapes successives, ces paroisses se sont mises en place et l’évêque a officialisé leur création. Chaque fois, il a fait une visite pastorale sur place afin de mieux connaître les territoires, tant sur le plan de la vie ecclésiale que dans la rencontre des réalités humaines politiques et socio-économiques. Cette création n’a pas eu d’abord pour motif le moindre nombre des prêtres. Elle s’est appuyée sur les documents de l’Eglise Catholique, en l’espèce, le code de Droit Canonique paru en 1983 et l’exhortation apostolique de Jean-Paul II sur les fidèles laïcs, parue en 1988. Il a été décidé que les limites de ces nouvelles paroisses n’étaient pas « en béton armé », ce qui a ouvert la porte à des rectifications ultérieures. La grande question – et elle demeure – a été : comment servir l’espace ainsi défini et donner mission aux forces apostoliques nécessaires, les curés et leurs adjoints, les diacres et les laïcs. Ne l’oublions pas, nombre de laïcs ont une lettre de mission. D’autre part, beaucoup appartiennent à des équipes d’animation pastorale et à des conseils pour les affaires économiques. Cette tâche de grande ampleur nécessite des personnes bien formées. Notre service de formation diocésain y pourvoit.
Père Georges Auduc
Le diocèse d’Autun est l’un des plus anciens de France. Dès la fin du IIIe siècle, le pays autunois forme une Eglise constituée, avec son évêque.
Le premier dont on ait conservé le nom est Saint-Rhétice (vers 300-330).
Le diocèse de Chalon en a été détaché vers le milieu du Ve siècle.
Son premier évêque connu est Paul (vers 450)
Le diocèse de Mâcon a été formé au VIe siècle, de territoires appartenant tant au diocèse d’Autun qu’à celui de Lyon.
Son premier évêque connu est Saint-Placide (vers 538-552).
C’est seulement après la Révolution de 1789 qu’a été constitué le nouveau diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon, dont les limites sont celles du département de Saône-et-Loire.
Les 4 zones pastorales délimitées en rouge.Les 12 doyennés (en couleur) avec les 49 paroisses du diocèse.