Avant de s’appeler le Mouvement Eucharistique des Jeunes, il prend la suite de la croisade eucharistique. Ce mouvement m’a beaucoup apporté et m’a fait grandir. J’ai fait partie des « Feu Nouveau et des Âmes Vaillantes ».
En 1971, un jeune venu de Saint-Étienne, Bruno Gény, arrive au Creusot et demande qui était le prêtre responsable du MEJ. Là bas, il faisait partie des Jeunes Témoins du Christ. Devant la persévérance du jeune garçon, le père Jean-Louis Cottin se renseigne sur le MEJ.
Après avoir pris des informations sur ce mouvement à Saint-Étienne et assisté à une session à Lyon, le père Cottin accepte la création d’un groupe MEJ sur le Creusot. Il demande à Bruno de lui ramener quatre autres jeunes pour fonder le groupe. Le soir même, sept jeunes se présentent, avec Bruno, au père Cottin.
Le mouvement prend de l’essor et le père Cottin a besoin d’animateurs pour les différents groupes. Il me demande d’animer le groupe de la branche féminine des Jeunes Témoins du Christ. D’abord, je refuse. Pendant six mois, le père Cottin insiste. Jusqu’au moment où je découvre que le MEJ a pris la suite de la croisade eucharistique.
Le mouvement s’inspire de la spiritualité ignacienne. Il fait une grande place à la relecture de vie. Ce moment est appelé stop carnet. Les jeunes découvrent, à partir de la lecture de l’Evangile, la présence de Dieu dans leur vie.
Le MEJ enrichit les jeunes au niveau humain. Il aide les jeunes à s’engager et à prendre des responsabilités. Le MEJ s’adresse aux jeunes entre 7 et 21 ans.
Chaque tranche d’âge se retrouve dans un groupe :
– les Feux Nouveaux (FNOU) pour les 7-10 ans
– Les Jeunes Témoins (JT) pour les 10-13 ans
– Les Témoins d’Aujourd’hui (TA) pour les 13-16 ans
– Les Equipes Espérances (ES) pour les 16-19 ans
– Les Equipes Ephata (EA) pour les 19-21 ans.
Des camps M.E.J sont organisés tous les étés sur le plan national.
Plusieurs équipes sont présentes sur le diocèse, notamment à Gueugnon, à Chalon-sur-Saône, au Creusot et à Givry.
Fernande Bourdon