Tout a commencé à Aime, en Savoie, il y a cent ans !

Dans la société bouleversée du début du XXe siècle, Marie Galliod est sensibilisée aux difficultés traversées par l’Eglise et à la solitude des prêtres. A vingt-cinq ans, la nuit de Noël 1911, Marie a une inspiration : retenue au lit par la maladie, elle se lève subitement et trace sur un papier, un plan d’œuvre pour aider le clergé par la prière et l’action apostolique. Aide peu courante à l’époque.
« Tiens, c’est vrai, cela n’existe pas, se dit-elle, je n’y avais pas pensé ».
Cette idée va faire son chemin ….

Depuis longtemps, Marie pense à consacrer sa vie au Sacré-Cœur de Jésus.
Pendant plusieurs années, elle se donne à diverses activités éducatives et caritatives. Au cours d’une retraite en 1922, s’impose à elle la nécessité de fonder une nouvelle congrégation. Elle perçoit comment greffer son désir apostolique d’aider les prêtres, en s’appuyant sur la dévotion au Cœur du Christ, et elle trouve les mots pour l’exprimer :
« Le Cœur du Christ est au point de départ de son Sacerdoce ».
« L’Amour l’a fait prêtre ».

Le secret de Noël 1911 a porté ses fruits : plusieurs amies se sont regroupées autour de Marie. Le 21 décembre 1923 une nouvelle Congrégation est érigée à Paray-le-Monial par l’évêque d’Autun, Monseigneur Chassagnon.

Marie Galliod devient alors Mère Marie Magdeleine de la Croix notre Fondatrice.

L’Institut de celles qui se voulaient « Servantes du Cœur de Jésus Prêtre » est reconnu par Rome en 1926 sous le nom de « Petites Auxiliaires du Clergé »
C’est donc dans le diocèse d’Autun, à Paray-le-Monial que la congrégation naît et grandira. C’est là qu’est notre maison mère, « Bethléem ».

En 1983, la congrégation prend le nom d’ « Auxiliaires du Sacerdoce », nom plus adapté à notre vocation initiale et au renouveau ecclésial permis par le Concile Vatican II qui remet en lumière le sacerdoce de tous baptisés.

La première communauté sera ouverte en 1923 à St-Germain-du-Plain.

Suivront d’autres implantations, dont, en Saône-et-Loire, à Chalon, d’abord à la cathédrale, en 1929, puis à Ste-Thérèse, à Mâcon en 1936. Il y aura aussi des envois de sœurs pour servir dans des cités ouvrières : à la Briérette sur Digoin, aux Baudras, ainsi que deux petites communautés à Paray-le-Monial : à la basilique puis à Ste-Marguerite-Marie.

Des Communautés pour quoi ?

D’abord pour vivre ensemble en disciples du Christ, à l’écoute de l’Evangile, accompagner les laïcs dans leurs responsabilités, aider le clergé par la prière et l’action apostolique. Il s’agit de se donner à toutes les Missions qui leur sont confiées et à celles qu’elles découvrent : catéchèse, liturgie, patronage, colonies et camps de vacances, puis catéchuménat. L’Action Catholique les motive particulièrement tant elles y trouvent de correspondance avec leur vocation.

Depuis les débuts de la Congrégation, nous vivons en petites communautés insérées en proximité de vie dans les quartiers. Quel que soit notre mission et nos lieux d’insertion, nous sommes appelées à cultiver ce qui est en germe, à favoriser la vie des groupes, la collaboration en Eglise.

Très vite les auxiliaires sont attirées par l’aspect universel de la mission. En 1957, l’appel de Pie XII aux Eglises de vieille chrétienté, et le mouvement missionnaire de cette époque rejoignent les aspirations de la congrégation. En 1958 et 1962, des auxiliaires partent au Tchad et au Brésil.

Comme en beaucoup de congrégations, notre nombre est en décroissance, et notre âge avance ! Mais nous voulons rester missionnaires jusqu’au bout… !
Ainsi, notre maison-mère se transforme progressivement en maison de retraite tout public, puis en EHPAD. Nos aînées peuvent vieillir en compagnie d’autres personnes âgées dont elles partagent les fragilités. Elles apprécient aussi la présence d’un personnel jeune et attentif.

Pour rejoindre la population qui se déplace vers la périphérie des villes, la communauté de Chalon est venue habiter aux Prés-St-Jean dès la construction de la cité, en 1969.
Dans un même souci de proximité, le communauté de Mâcon a quitté St-Clément pour le quartier de La Chanaye.

Dans l’une et l’autre cités, nous désirons partager joies, peines et espoirs des habitants, et les présenter au Seigneur dans la prière . Dans les services d’Eglise, comme dans la vie associative ou la simple présence au quartier, nous espérons témoigner de la présence de Dieu et de son Amour pour chacun.

Nos adresses :

– Maison Bethléem, 15 avenue de Bethléem
71600 Paray-le-Monial, auxiliairesparay@orange.fr
– 5 rue Edouard-Bénès
71100 Chalon-sur-Saône, aux.chalon @sfr.fr
– 141 rue du Beaujolais
71000 Mâcon, auxiliaires@free.fr
– En savoir plus : consulter le site www.auxiliaires-du-sacerdoce.com