1893 : Naissance le 29 octobre
1922 : Ordonné prêtre le 10 juin
Organiste et professeur à la Maîtrise d’Autun
Vicaire à Chauffailles
Curé du Magny
1935 : Secrétaire à l’Evêché et sous-directeur des œuvres féminines.
1938 : Chanoine honoraire
1948 : Secrétaire général de l’Evêché
1956 : Vicaire général
1957 : Chanoine titulaire
1964 : Prélat de la Maison Pontificale
1968 : Supérieur de la Maison de Retraite du Clergé 1974_ Se retire à la Maison Saint-Antoine d’Autun
1976 : Décède le 29 juillet à Autun
Paul Vachot est né au cœur du Brionnais (à Semur en 1893). Il fut d’abord professeur à la Maîtrise d’Autun, organiste à la cathédrale. Puis pendant treize ans il exerça le ministère paroissial à Chauffailles et ensuite au Magny. C’est en 1935 que Mgr Chassagnon le fit entrer à l’Evêché comme secrétaire et directeur des œuvres féminines (JOCF JACF). Pendant un quart de siècle il fut au service de Mgr Lebrun qui en fit son vicaire général avec la dignité de prélat. C’est en 1968 que Mgr le Bourgeois lui confia la direction de la Maison Saint-Michel de Rully, il avait alors 75 ans.
En retraçant les différentes étapes de cette vie, Mgr Hermil sut dégager les aspects multiples de la physionomie de cette personnalité si diverse et si riche en qualités humaines. Son humour savait dédramatiser les situations bloquées ; grâce à ses multiples relations, son bon cœur l’invitait à rendre service à ceux qui faisaient appel à lui. Son visage expressif, parfois malicieux, savait traduire ce que ses fonctions lui interdisaient de dire. Il avait le charisme de l’administration, ayant fait carrière dans les bureaux de l’armée. Commandant de réserve, il savait ce qu’étaient les notes de service écrites dans un style dépouillé de tout ornement littéraire.
C’est donc cette personnalité aux multiples facettes que rencontrèrent souvent prêtres et fidèles ; il n’est pas jusqu’aux pèlerins de Lourdes qui ne se souviennent de ce directeur souriant et dynamique donnant des consignes avec autant de bonne humeur que d’autorité.
C’est tout cela qui constitue la vraie physionomie de ce prêtre qui mettait son honneur à être un vrai serviteur de l’Église.
Église d’Autun – Jean Couette