1912 : Né le 24 février à Ozolles
1942 : Ordonné prêtre le 15 février
Professeur à la Maîtrise de la Cathédrale
1950 : Vicaire économe de Chaudenay et vicaire de Chagny
1990 : Prend sa retraite
1996 : Décède le 11 juillet
Son ministère a été fondé sur :
– La célébration de l’Eucharistie et plus particulièrement sur le don de la Communion, ainsi que sur la beauté des cérémonies avec les chants et la chorale.
– L’accent sur le sacrement de Pénitence, qu’il soit collectif ou individuel, sous la forme des confessions, avec le souci de ne pas banaliser le sacrement de Communion.
– La visite des malades et des personnes âgées avec, là encore, le fait de « porter la Communion ».
– L’éveil des enfants (préparer la messe, la servir avec sérieux et piété) et l’affection profonde qu’il leur vouait les accompagnait dans leur vie d’adolescents et d’adultes.
A ce titre il a été pour eux un peu comme un point de repère, une balise, un père.
Au travers des pèlerinages à Lourdes se manifestait l’attachement profond à la Vierge Marie et, plus largement, à la Sainte Famille, lorsqu’il écrivait : « Chaque jour j’invoque pour vous la bonne Notre-Dame-de-Lourdes et Notre-Dame-de-Mimande (un hameau de Chaudenay), je vous recommande aussi à saint Joseph, à vos anges gardiens ». Et il ajoutait : « Jésus, Notre-Dame, Joseph et les anges gardiens, les quatre principales colonnes de la piété », nous demandant de faire le parallèle avec nos familles, parents et enfants, qui doivent rester le fondement même de nos sociétés, aujourd’hui à la recherche de points de repère. Or ces points de repère sont immuables et le Père Joseph Thevenet nous le rappelait sans relâche.
Il faut aussi souligner son attachement aux églises abbatiales de pur style roman auquel appartient l’église de Chaudenay, une église d’inspiration cistercienne qui renvoie à saint Bernard de Cîteaux, lui aussi touché par une particulière dévotion à la Vierge Marie. Dans l’architecture romane il voyait une architecture épurée, des lignes simples, proches de la perfection, en parfaite communion avec l’homme simple, très simple qu’il était lui-même, au plus profond de son être comme dans sa vie quotidienne, sans exigences, quelquefois même à la limite du dénuement. Un profil qui ne correspond pas beaucoup avec les modèles prônés par notre siècle basé sur la consommation, voire le gaspillage.
Le dernier point concerne l’accent qu’il mettait sur l’importance de la prière régulière pour les prêtres et les vocations.
Eglise d’Autun – Un paroissien de Chaudenay