J’ai admiré son amour des enfants : il en avait toujours une bande autour de lui. Son patronage était le grand souci de sa vie, et cet amour des petits, il le gardera tout au long de son existence.

Humblement, il avouait qu’il n’avait pas de dons extraordinaires, qu’il avait été un prédicateur moyen, qu’il était dépassé par les mouvements d’Action Catholique, qu’il ne connaissait rien à la musique, qu’il était surtout fait pour les petits enfants.

« Père, nous disait Jésus, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout petits »…

Bonté pour tous. Je ne l’ai jamais entendu se plaindre de quiconque. Cet amour envers Dieu, il le faisait passer par la Sainte Vierge : digne fils du Père Henry qui lui avait révélé sa vocation, il avait envers Marie une tendresse toute particulière.

Un mot qui revenait sans cesse sur ses lèvres : « Vous êtes bien gentil ». Le moindre service qu’on lui rendait, une simple visite, et l’on avait droit au refrain : « bien gentil » et on sentait qu’il était sincère.

Georges à fait notre admiration ces derniers mois… Il sentait bien que la fin de sa vie approchait, mais il attendait l’heure de la rencontre avec une grande confiance et un grand abandon à la volonté du Père. Quand il n’a plus pu parler, il nous tendait la main et la secouait pour nous dire ce que ses lèvres ne pouvaient prononcer : « bien gentil » !

Église d’Autun – Louis Roy