MACÉ Henri

1915 : Né à Redon le 1er décembre

1939 : Ordonné prêtre le 6 août

1940 : Professeur au Séminaire Eudiste de La Roche-sur-Theil

1950 : Supérieur du Petit Séminaire de Saintes (La Rochelle)

1959 : Professeur au collège St-Jean à Versailles

1961 : Supérieur du Séminaire des Eudistes à Ris-Orangis

1966 : Assistant général des Eudistes

1971-1995 : Professeur et directeur spirituel au Séminaire de Paray-le-Monial

1995 : Aumônier de religieuses à Chevilly-Larue

1997 : Retraite à Versailles

2003 : Puis à Paramé

2005 : Décède le 16 février à Paramé

Vingt-cinq ans au séminaire de Paray-le-Monial : 1971, le Père Macé arrive de Rome à Paray, éprouvé par une grave pleurésie qui lui avait valu trois mois d’alitement et une longue convalescence. Le Père Ladame avait crée en 1970 une sorte d’ « école de la foi », mais Mgr le Bourgeois ne voulait pas le laisser se lancer dans ce que certains appelaient un « séminaire sauvage » qui pouvait apparaître comme un reproche aux autres grands séminaires. Il s’agissait en fait d’abord d’une année d’introduction et de discernement, d’une sorte de propédeutique intellectuelle et spirituelle. Le Père Macé fut désigné pour un service d’accompagnement dans des conditions assez délicates qui se clarifieront en 1981 lorsque l’évêque d’Autun reconnaîtra officiellement Paray comme un séminaire diocésain qui ne recevrait des séminaristes d’autres diocèses que présentés par leurs évêques.

« C’était un prêtre heureux. C’est de lui que j’entendis pour la première fois le mot œcuménisme. Il était très aimé par tous. Il aimait rire de bons mots et d’histoires plaisantes. Il m’impressionnait par son regard qui reflétait une vie intérieure intense. Sourcier de vocations, il nous appelait au plus haut. Il était l’incarnation de la modestie, parfois au-delà de l’humainement raisonnable. Sa blouse grise démodée faisait de lui un professeur, son col romain un prêtre, son large front un intellectuel, la profondeur de son discours un spirituel. Mais le P. Macé était d’abord un père, un éducateur et un éveilleur ».

Et nous gardons en mémoire ces mots qu’il aimait écrire (pour son jubilé sacerdotal) : « Oui, c’est un ministère extraordinaire. Serviteurs vivants, toujours dépassés ». Et en-tête de ses lettres, citant saint Jean Eudes : « Jésus est la beauté des choses belles, la vie de tout ce qui vit, la sainteté des saints ».

Extrait d’une plaquette des Pères Jacques Venard et Hubert de Passemar

« Le père Macé a beaucoup aimé l’Eglise et sa Congrégation qu’il a servies « corde magno et animo volenti », malgré une santé médiocre. Avec quelques autres Eudistes, il a fourni un travail considérable lors des transformations liturgiques nécessitées par le Concile Vatican II. Dans de nombreux domaines, il était la mémoire de sa congrégation. »

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