1912 : Né le 12 mars à Charolles
1934 : Ordonné prêtre le 26 mai
Etudes à Paris
1936 : Professeur à l’Institution Saint-Lazare à Autun
1948 : Chapelain à Paray-le-Monial
1954 : Supérieur des chapelains et chanoine honoraire
1963 : Pro-vicaire de Saint-Vincent de Mâcon
1973 : Aumônier des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles
1993 : Se retire à la Maison Saint-Antoine
1998 : Décède à Autun le 12 juin
Nous nous souvenons que son ministère a connu quatre étapes : l’institution St-Lazare à Autun, le Pèlerinage de Paray-le-Monial, la paroisse St-Vincent de Mâcon et l’aumônerie des Sœurs de l’Enfant Jésus de Chauffailles.
De Paray-le-Monial, les Visitandines se souviennent : « Le Père Liabot qui a été dix ans supérieur des Chapelains du Sacré-Cœur était un grand spirituel et un savant analyste en cette matière, un tantinet minutieux. Très ouvert à l’Orient chrétien, sa spiritualité en était proche. Il voyait dans le Cœur de Jésus-Amour, l’Esprit-Saint, source de divinisation, de transfiguration. Dès son arrivée à Paray, il a eu à cœur de mettre son savoir et son ouverture d’esprit au service de la tâche à lui confiée par son évêque. C’était le 25e anniversaire de l’encyclique Miserentissimus Rédemptor. Dans la revue « Paray-le-Monial » il présentait le plan d’action pour un approfondissement de la spiritualité du Cœur du Christ : « Il s’agit d’abord, écrivait-il, de remonter à toutes les sources qui pourront nous documenter sur cet intérieur (le cœur) du Christ. Avant tout il faudra interroger le Magistère sur les domaines où il s’est prononcé. La liturgie aussi nous enseignera. L’Ecriture sera explorée. Les écrits des Maîtres spirituels qui se sont essayés à décrire ce qu’ils avaient découvert du Cœur du Christ seraient également à interroger, ainsi que les théologiens. Ces sources étant progressivement explorées, peu à peu se préciseraient, s’expliciteraient, s’inventorieraient ces « richesses inépuisables » recelées dans le Cœur du Christ et la « dévotion au Sacré Cœur » apparaîtrait sans doute comme une synthèse de plus en plus séduisante ».
Tel était le programme du Père Liabot auquel il a travaillé pendant dix ans par des recherches approfondies…
De Chauffailles, les Sœurs de l’Enfant-Jésus nous disent : « Homme de Dieu, animé par son sacerdoce, habité par une foi profonde et d’une grande humilité à l’exemple de Jean-Baptiste, son saint patron, il sut gagner notre confiance par sa délicatesse et sa grande discrétion ; il sut nous entraîner vers Dieu, le laissant transparaître par toute sa vie. Son premier souci était celui des âmes à encourager et à faire grandir à la lumière du Mystère pascal, mais aussi par la spiritualité d’incarnation, charisme de notre Congrégation. Malgré ses grandes capacités intellectuelles et ses recherches jamais interrompues, il savait se faire proche de nous, toujours disponible et d’une bienveillance sans limites, partageant joies et peines de notre famille religieuse, et surtout portant dans la prière les soucis qui lui étaient confiés…
Merci pour la force spirituelle et l’intimité avec le Seigneur que nous sentions en vous. Merci pour la Parole de Dieu dispensée dans l’unique souci de nous aider à nous abandonner toujours plus à la volonté de Dieu »
Eglise d’Autun