1922 : Né en à Besançon
1948 : Ordonné prêtre le 11 avril
1948 : Vicaire à Couches
1950 : Curé de Laives
1954 : Professeur à l’Institution Saint-Lazare à Autun
1955 : Curé d’Allériot
1958 : Chargé du service religieux de Guerfand
1967 : Curé du Sacré-Cœur à Chalon
1968 : Curé de Cuisery
1987 : Décès accidentel, le 17 juillet à Cuisery
Deux paroles résonnent très fort en nos cœurs, deux passages particulièrement importants.
Celui-ci d’abord : « C’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’Homme viendra ».
Mais on ne peut appliquer ce passage à la mort de notre frère. Elle a été subite cette mort, mais elle n’était pas imprévue. Il y pensait depuis longtemps. Il était depuis longtemps prêt à paraître devant Dieu.
C’est plutôt le deuxième passage que je voudrais commenter. Le voici : « Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera occupé de la sorte. En vérité, je vous le dis, il l’établira sur tous ses biens »….
Curé ! Cela signifie que l’Eglise lui a demandé de prendre soin de tous et de chacun dans la paroisse.
Elle lui a demandé de distribuer la nourriture spirituelle pour que chaque homme et chaque femme devienne un fils ou une fille de Dieu adulte. La nourriture spirituelle c’est la parole de Dieu. La Parole dite et la Parole montrée. La Parole de Dieu montrée, c’est Jésus Christ vivant aujourd’hui à Cuisery. Jésus Christ rassembleur, Jésus Christ venu pour que tous soient un, réunis en une seule Eglise, en un seul Corps.
Le Père Lescalier a montré Jésus Christ en étant lui-même un rassembleur. Et comme c’était un homme plein d’idées, les moyens ne lui ont pas manqué pour rassembler. Il ne rassemblait pas seulement pour faire étudier, réfléchir, mais aussi pour faire vivre quelque chose.
Les voyages par exemple, les pèlerinages. Et même les réunions autour d’une choucroute ! Voilà ce qui faisait vivre l’amitié.
Voilà les moyens qu’il a pris pour que les gens ne soient pas des inconnus les uns pour les autres, mais pour qu’ils puissent manger ensemble, devenir des frères, des sœurs, des amis.
Et lui-même était ainsi. Il voyait dans chaque homme un frère, dans chaque femme une sœur. Il était l’ami de tous. J’ai même entendu cette parole. « C’était un homme, un prêtre, un ami ».
Eglise d’Autun – André Marthouret