1925 : Naissance le 17 février à Lozanne (69)
Etudes à Rimont, au Prado et Grand Séminaire à Autun
1950 : Ordonné prêtre le 25 mars
1950 : Vicaire à Saint-Charles du Creusot
1952 : Curé de Préty et vicaire économe de la Truchère
1971 : Curé de Marnay et Saint-Cyr
1994 : Se retire à la Maison Saint-Antoine
1995 : Décède le 4 octobre
Il utilise une part de ses loisirs à l’étude solitaire de l’hébreu, de l’araméen, du sanscrit. Ceux qui l’ont fréquenté ont pu le constater : de temps à autre, à partir de mots de différentes langues, il soulignait la manière dont des peuples concevaient la miséricorde, la relation à Dieu, etc. Par timidité peut-être, par discrétion sûrement, il n’abusait pas de ce type d’interventions.
Angoissé, il aura voulu vivre jusqu’au bout son ministère : la visite aux malades que ses propres difficultés de santé aidaient à mieux comprendre, la liturgie, le chant. Avec lui, volontiers, des laïcs prenaient des responsabilités. Il ne manquait pas d’un certain humour qui lui permettait de ne pas envahir la rencontre.
Cet article nous aura dit quelque chose de ce qui a animé sa vie : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter les montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. La charité est longanime ; la charité est serviable ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas, elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. La charité ne passe jamais ». Saint Paul, 1ère lettre aux Corinthiens, ch. 13.
Eglise d’Autun – Père Marcel Collaudin