Évêque d’Autun depuis avril 2006
1954 : Naissance le 14 septembre à Brive-La-Gaillarde.
15 septembre : Son baptême est célébré
Etudes primaires, secondaires et classes préparatoires à Stanislas à Paris. Puis école supérieure de commerce à Paris. (Promo 1976)
1976 à 1977 : Service militaire à Souges près de Bordeaux à partir de septembre
1979 : A Marseille, avec la fraternité monastique de Jérusalem
1983 : Le 18 octobre, ordination sacerdotale à Marseille
1983-1985 : études à la Catho de Paris (Institut Supérieur de Liturgie)
1985 à 1993 : Aumônier de lycée et vicaire paroissial dans le centre-ville de Marseille
1993 à 1996 : Aumônier des collèges et lycées. Vicaire paroissial à La Ciotat
1995 à 2000 : Vicaire épiscopal pour les jeunes
1996 à 2000 : Aumônier d’étudiants à Lumigny et vicaire paroissial au Redon Ste-Marguerite
2001 : Le 18 février, ordination épiscopale, évêque auxiliaire de Marseille jusqu’en 2006
2006 : Evêque d’Autun, Chalon et Mâcon
Il est le 113° évêque d’Autun
Sa devise épiscopale : « Le Seigneur m’a déclaré : Ma grâce te suffit »
Quels témoins ou quels événements ont façonné ma pensée, ma spiritualité et mon action pastorale ?
Un des événements le plus marquant de ma vie fut la mort de mon père, en homme juste et vrai, en homme ouvert à l’espérance.
Parmi les enseignants qui ont eu une influence majeure sur moi, je mettrai en premier un professeur de sciences naturelles en classe de 6e. Il était prêtre et nous montrait des diapositives de roches, de fleurs, de poissons, d’oiseaux, d’animaux de toutes sortes… On sentait en lui une admiration affective pour l’œuvre immense de la création. Et il nous communiquait ainsi l’amour du réel et du beau.
Un autre témoin m’a été donné au bon moment, à l’âge où je m’interrogeais sur la vérité de la foi que j’avais reçue depuis le berceau ; c’était le Cardinal Danielou, que nous allions écouter à la Mutualité à Paris, avec des foules d’étudiants. La foi chrétienne accomplit en profondeur le meilleur des grands courants des religions du monde, et les Pères de l’Eglise dessinent le beau relief de ce que nous croyons. Ce que nous apportait le Cardinal Danielou, c’était une sorte de vision profonde et synthétique de l’homme dans une large histoire des civilisations et des religions ; c’était aussi de nous entraîner au point de découvrir quelle était notre responsabilité « politique » dans l’avenir de l’homme. Il me donnait le goût d’être et de servir ; il me donnait la joie de chercher à connaître et à comprendre toute réalité dans la lumière de la Foi et de l’intelligence croyante, c’est-à-dire dans la lumière d’un Dieu créateur et sauveur.
Enfin, concernant le ministère épiscopal, il me reste à apprendre toujours ce qu’il est dans son fond, tel que le Christ l’a voulu… et j’éprouve l’appui de prêtres, d’évêques, et quelques amis de ce monde-ci où déjà parvenus dans le Royaume, qui me ressaisissent continuellement vers le haut, pour me pousser à m’oublier moi-même afin d’être au Christ et à tous mes frères sans exception, à cause de Lui.
Benoît Riviere