1926 : Naissance le 24 décembre à Mervans
1951 : Ordonné prêtre le 29 juin
1952 : Vicaire à Issy-l’Evêque
1954 : Curé de Serley et vicaire économe de Dampierre-en-Bresse
1957 : Curé de Thurey et vicaire économe de Lessard-en-Bresse
1969 : Curé de Diconne
1970 : Curé de Rully
1975 : Responsable du secteur de Chagny
1987 : Chargé d’Aluze, Chamilly, Chassey et Remigny
1996 : Prêtre auxiliaire de l’ensemble paroissial de Louhans
2004 : Déchargé du service de Louhans et nommé aumônier des maisons Val-de-Seille et Sorlin
2009 : Décède le 11 janvier
Georges, Ton départ laisse beaucoup d’entre nous un peu désemparés !
Tu resteras pour nous un frère, un ami, Un homme auprès de qui on pouvait se confier…
Tu as été un témoin discret du Christ, en qui tu avais mis ta totale confiance…
Tu étais d’abord un homme, un Bressan, un chrétien…
Un homme attaché à ses racines, à son histoire… et tu savais bien nous dire qu’on ne comprenait pas les choses comme toi… qu’on n’avait pas vécu ce que tu avais vécu… mais tu le disais avec respect, avec le cœur rempli de bonté et de fraternité !
Tu aimais cette Bresse, où après les belles années à Rully, tu étais revenu…
Je t’ai accueilli ici, comme tu étais, essayant de puiser auprès de toi cette sagesse, cette bonté, cette jovialité qui se lisaient sur ton visage.
Georges, tu étais avant tout un chrétien, attaché au Christ, prêt à pardonner nos erreurs de l’après-Concile !
Tu avais parfaitement assimilé l’évolution de l’Eglise, même si tu restais soigneusement en retrait de ce qui était pour toi des subtilités que tu n’acceptais pas toujours…
Mais toujours en toute discrétion, en toute loyauté, sans jamais rien laisser transparaître (ou presque) de ce qui sans doute t’indisposait !
Tu aimais rire, raconter des histoires toujours correctes qui exprimaient un certain humour que tu avais vis-à-vis de toutes les choses de la vie !
Tu avais comme chacun de nous un côté un peu mystérieux, ton secret, que tu emportes avec toi…
Ta grande discrétion, qui peut nous faire penser que tu avais peu d’amis, si ce n’est Jean et Christiane, tes amis belges, hélas, aujourd’hui loin de nous, mais si proches de toi dans leur cœur.
Tu avais su tisser ici dans le Louhannais des contacts qui manqueront à beaucoup.
Voilà, Georges, quoi dire de plus, si ce n’est que nous t’aimons de tout notre cœur.
Et que nous sommes persuadés que là-bas, où tu es, le Seigneur ne peut que te dire :
Viens bon et fidèle serviteur. Viens dans la joie de ton Maître ! »
Père Dominique Oudot