1918 : Naissance le 30 novembre au Creusot
Etudes à l’école Schneider puis à Saint-Lazare
Après la guerre, termine sa théologie au Grand Séminaire d’Autun
1944 : Ordonné prêtre le 4 mars
1944 : Aumônier des écoles Schneider du Creusot
1947 : Professeur à l’école de La Colombière à Chalon
1951 : Supérieur de La Colombière après une licence en Mathématiques
1957 : Chanoine honoraire
1967 : Supérieur du Petit Séminaire Saint-Hugues à Semur
1968 : Supérieur à l’Institution Saint-Lazare d’Autun
1980 : Cesse sa fonction de directeur de cette institution
1984 : Prêtre auxiliaire dans le secteur pastoral de Chagny
1994 : Se retire à la Maison Saint-Antoine
2003 : Décède le 12 novembre à Autun
Un vrai Creusotin, né en 1918. Il a habité auprès de l’église Saint-Eugène. Son accent creusotin très marqué ne pouvait pas cacher son origine.
Élève des Écoles Schneider, puis à l’Institution St-Lazare à Autun, puis au Grand Séminaire, il a été ordonné prêtre en 1943. Sa première messe à St-Lazare.
Au bombardement du Creusot en 1942, la maison détruite, ses parents sont venus s’installer dans le presbytère de Cheilly-les-Maranges. C’est devenu le centre de la vie familiale pour lui, Maurice, son frère et sa sœur, unis tous les trois par les mêmes centres d’intérêts.
Il a commencé son sacerdoce par l’Aumônerie des Écoles Schneider. Ensuite, Maurice a commencé son enseignement, d’abord à La Colombière à Chalon où très vite il en est devenu le supérieur à l’âge de 32 ans.
En 1967 il est nommé Supérieur du Séminaire de Se-mur. Ensuite il a été nommé à l’Institution St Lazare.
Maurice Bernard a pris sa retraite à la Maison St-Antoine. À la fin de sa vie il a vécu la dépendance, ce qu’il a vécu difficilement.
Tout sa vie, Maurice avait été d’une rectitude absolue avec un caractère marqué par le sens du devoir poussé à l’extrême.
Pendant la guerre de 1940 il a été lieutenant (EOR).
Maurice Bernard avait deux passions : la première pour les mathématiques, la seconde pour la montagne. Il connaissait tous les noms des sommets et des chemins d’accès.
Eglise d’Autun – Régis Perrot