La Maison Saint-François- de-Sales
Une année de fondation spirituelle à Paray-le-Monial
Qu’est-ce qu’une année de fondation spirituelle ? A quoi cela sert-il ? C’est une année qui a trois objectifs indissociables les uns des autres.
- Il s’agit d’abord de connaître et aimer Jésus, c’est-à-dire de grandir dans une véritable amitié avec lui.
- Grâce à cette intimité nouée tout au long de l’année, s’opère dans le cœur des jeunes un discernement sur un éventuel appel de Dieu au sacerdoce comme prêtre diocésain.
- Enfin, l’année donne les moyens pour commencer à répondre généreusement et librement à cet appel.
« Une année où tu es conduit au désert, où le Seigneur te parle pour former en toi un cœur identique au sien, doux et humble », résume Dominique, 25ans.
Quels sont les moyens mis en œuvre pour cela ?
Outre les cours et la liturgie, il y a cinq éléments fondamentaux : la lecture quotidienne de la Bible de telle sorte qu’elle soit lue dans son entier entre septembre et juin, l’apprentissage de la prière silencieuse (une heure d’oraison chaque jour), une vie fraternelle resserrée, une présence auprès des personnes en situation de pauvreté (un mois passé à l’Arche ou chez les Petites Sœurs des Pauvres), une grande retraite de discernement de un mois en fin d’année.
« En m’ancrant davantage dans la prière et dans sa Parole, c’est une véritable amitié que je noue avec le Christ jour après jour » témoigne Jean-Baptiste, 20 ans.
« J’ai vraiment senti l’amour de Dieu en moi dans toutes ces rencontres avec les personnes âgées. C’est bouleversant de voir Sa grâce agir même à travers notre faiblesse » raconte Clément, 25 ans.
A qui s’adresse une telle année ?
Elle s’adresse à tout homme qui porte en lui le désir, ou même seulement l’interrogation, de devenir prêtre diocésain. Elle est un préalable à l’entrée au séminaire, quel que soit l’âge ou l’expérience ecclésiale. En effet, comme il s’agit de poser les fondations humaines et spirituelles d’une formation qui se continuera au séminaire en y intégrant les dimensions pastorale et intellectuelle, on voit mal comment on pourrait faire l’économie d’une telle première année !
« Je demande qu’il y ait une période convenable de préparation humaine, chrétienne, intellectuelle et spirituelle précédant la formation donnée au séminaire » (Jean-Paul II).
Quels sont les diocèses concernés ?
La Maison est sous l’autorité de l’évêque d’Autun, Monseigneur Rivière. Mais une quinzaine de diocèses sont concernés : les diocèses des provinces ecclésiastiques de Lyon et de Dijon, ainsi que les diocèses de Moulins, de Saint-Claude et du Puy. Dans la pratique, la Maison Saint-François-de-Sales peut presque être considérée comme l’année de propédeutique du séminaire de Lyon. Les liens entre les deux maisons sont très étroits.
Pourquoi saint François de Sales ?
Saint François de Sales est une figure de prêtre à la fois très zélé et exigeant et à la fois très mesuré et équilibré. Il est aussi un remarquable maître de vie spirituelle : son Introduction à la vie dévote, bien que le titre sonne un peu vieillot, a été un best-seller pendant de nombreux siècles et est encore plus d’actualité aujourd’hui avec Vatican II. Il propose en effet une voie de sainteté au quotidien, pour tous, que l’on soit laïc, prêtre ou religieux.
Pourquoi Paray-le-Monial ?
Paray-le-Monial permet de vivre cette année de discernement à l’écart du brouhaha. Mais surtout, elle est un lieu particulier de grâce : Jésus est apparu à sainte Marguerite-Marie au XVIIe siècle en lui montrant son Cœur « qui a tant aimé les hommes ». Nous bénéficions ainsi d‘un climat remarquable de prière et de paix. Ici, il nous est facile de demander la grâce de nous mettre à l’école de ce Cœur doux et humble.
Père Grégoire Kornprobst